L'interview matinale 5ebf

Sauveterre-de-Guyenne Remonte le Temps : La Fête Médiévale Annonce un Été Festif ! REM Radio 98.4 FM MathieuSauveterre-de-Guyenne Remonte le Temps : La Fête Médiévale Annonce un Été Festif ! Christophe Miqueu, maire de Sauveterre-de-Guyenne, était notre invité ce matin pour un véritable tour d’horizon des festivités et projets qui animent la bastide. Au cœur de cette effervescence, la très attendue Fête Médiévale, qui se tiendra le dimanche 8 juin de 10h à 23h, promet une immersion spectaculaire dans le é glorieux de la cité. Un Événement Ancré dans l’Histoire et le Cœur des Sauveterriens « C’est un peu pour nous le lancement des festivités, des grands moments de convivialité de l’été, » confie Christophe Miqueu. La Fête Médiévale de Sauveterre n’est pas une nouveauté, mais une tradition qui « a été présente dans la bastide depuis très longtemps sous différents formats et qui a été remise à l’ordre du jour lors de ce mandat. » Organisée par la mairie et ses partenaires, elle est le fruit d’un engagement collectif, impliquant les équipes municipales et de nombreux bénévoles. Une Journée Riche en Animations pour Petits et Grands Le programme de ce dimanche 8 juin s’annonce dense et captivant, transformant le cœur de la bastide en un véritable campement médiéval : Spectacles et Déambulations : Attendez-vous à des « spectacles de jonglerie », un « gros spectacle le soir pour clôturer l’événement : le cabaret médiéval », ainsi que des spectacles de magie et d’autres animations tout au long de la journée. Des « échassiers qui déambulent » ajouteront à l’ambiance féerique. Artisanat et Savoir-Faire : De nombreux artisans seront présents sur la place pour faire découvrir leurs métiers et leurs créations. Animations pour Enfants : Des « jeux en bois, du maquillage, des combats d’épée et de bouclier » raviront les plus jeunes. Concert Lyrique : Un magnifique concert lyrique aura lieu dans l’église à 15h20. Damatalezi : Le groupe, qui avait connu un grand succès l’an dernier, revient avec des « petits défis ». Restauration : Bien sûr, il y aura de quoi se restaurer « le midi et le soir ». « L’enjeu vraiment à travers tout ce qu’il y a des déambulations, d’annonces avec des échassiers et cetera, l’enjeu c’est toujours le même dans la fête médiévale, c’est de rassembler petits et grands et d’avoir un très beau moment de partage, de convivialité, » souligne le maire. Sauveterre-de-Guyenne : Une Bastide au Patrimoine Vivant Cette fête est aussi l’occasion de célébrer le riche héritage de Sauveterre-de-Guyenne. « Il ne faut pas oublier que Sauveterre est une bastide qui date du XIIIe siècle, des années 1280-83 surtout pour son origine, et qu’elle garde vraiment tout d’une bastide médiévale et notamment ses quatre portes fortifiées. C’est la seule bastide de Gironde à avoir quatre portes fortifiées, dont l’une, la porte Saubotte, qui peut être visitée et qui permet de voir tout l’organisation très orthogonale, très organisée de la bastide et de se rappeler de cet héritage médiéval complètement, » explique avec ion Christophe Miqueu. Des Projets Structurants pour Valoriser l’Histoire et Préparer l’Avenir La municipalité ne se contente pas de célébrer le é, elle œuvre activement à sa valorisation et à l’amélioration du cadre de vie. Une convention d’aménagement de bourg est en cours, visant à « retravailler entièrement les rues centrales de la bastide ». La rue Saubotte a été la première phase de ces travaux, bientôt suivie par la rue Saint-Léger. L’objectif est de sécuriser les déplacements, notamment pour les piétons et les vélos, avec l’instauration d’une « zone de rencontre » où la vitesse sera limitée à 20 km/h, et de réembellir ces axes historiques en y intégrant davantage de végétation pour créer des « îlots de fraîcheur ». Le 3 juillet, une inauguration majeure marquera une nouvelle étape de cette transformation : celle de la rue Saubotte rénovée et du nouveau musée de la bastide. Ce « centre d’interprétation du patrimoine », situé dans l’ancien réfectoire de l’école élémentaire (d’où son nom « Le Réfectoire »), proposera quatre espaces : Une pièce principale consacrée à l’identité de la bastide et à la valorisation de la collection de céramiques du XIVe siècle découverte lors des travaux du lotissement La Jurade. Un espace dédié au patrimoine viticole, « ses savoir-faire, le travail de la vigne ». Une Micro-Folie, labellisée nationalement avec le soutien du Ministère de la Culture, de la DRAC et de La Villette, offrant un accès numérique aux œuvres du patrimoine national et international via des tablettes et des dispositifs de réalité virtuelle. Un atelier pour la pratique artistique, « le age à la pratique », où le public pourra s’initier à différentes techniques. Ces initiatives montrent la volonté de « valoriser totalement la bastide » et de « s’inscrire au XXIe siècle dans les enjeux futurs ». La Fête Médiévale du 8 juin est donc bien plus qu’un simple événement festif, c’est une porte d’entrée vers l’histoire, le patrimoine et le dynamisme de Sauveterre-de-Guyenne. Une journée à ne pas manquer ! Liens utiles : Pour en savoir plus sur la ville de Sauveterre-de-Guyenne et ses actualités : cliquez ici Découvrir le concept des Micro-Folies  Office de Tourisme de l’Entre-deux-Mers pour organiser votre visite : cliquez ici  The post Sauveterre-de-Guyenne Remonte le Temps : La Fête Médiévale Annonce un Été Festif ! first appeared on REM Radio 98.4 FM.

La Rando des Benauges : Un Événement Convivial et Sportif au Cœur de l’Entre-deux-Mers REM Radio 98.4 FM MathieuLa Rando des Benauges : Un Événement Convivial et Sportif au Cœur de l’Entre-deux-Mers Pascal, figure enthousiaste de la Rando des Benauges, était de retour dans nos studios ce matin pour nous parler de la 7ème édition de cet événement incontournable. Prévue pour le premier dimanche de juin, cette année le dimanche 1er juin, la Rando des Benauges promet une nouvelle fois de rassembler amoureux de la nature, sportifs et familles pour une journée de partage et de découverte. Une Tradition Bien Ancrée et un Succès Grandissant Avec plus de 900 participants lors de l’édition 2023, la Rando des Benauges a su s’imposer comme un rendez-vous majeur. « On ne cherche pas à battre des records, » précise Pascal, « c’est vraiment du plaisir. Quand on voit les randonneurs qui reviennent de leur parcours avec le sourire, pour nous, on est ravis. » Ce succès repose sur l’engagement d’une équipe de bénévoles dévoués, une soixantaine de personnes allant de 15 à plus de 80 ans, et le soutien de partenaires fidèles, dont la mairie de Portes-de-Benauge et la Communauté des Communes. Quatre Disciplines pour Tous les Goûts et Tous les Niveaux La Rando des Benauges conserve sa formule gagnante en proposant quatre manières de découvrir les charmes du territoire : La Randonnée Pédestre : Pour les amateurs de marche. Le VTT : Pour les plus sportifs et les adeptes des sentiers. Le Trail Libre : Pour ceux qui aiment courir en pleine nature. La Randonnée Équestre : Pour une découverte à cheval. Pascal souligne l’importance de l’entretien des chemins : « Tous les ans, on essaie de trouver des nouveautés, des nouveaux chemins, des nouveaux parcours, des ouvertures de chemins qu’on crée ou qu’on recrée. » Un travail mené par « l’équipe des nettoyeurs », des bénévoles ionnés qui œuvrent pour rendre ces sentiers accessibles. Nouveauté 2025 : Le Château de Benauge Ouvre ses Portes Cette année, une nouveauté de taille attend les participants. « Tout le monde era au château, le château de Benauge, qui nous ouvre une nouvelle fois ses portes, » annonce Pascal. « Tout le monde aura accès au château et s’arrêtera au château. C’était une demande de tout le monde et c’était un de mes vœux de faire er tout le monde dans le château. » Une occasion unique de découvrir ce lieu chargé d’histoire. Inscriptions et Convivialité au Rendez-vous Les inscriptions sont ouvertes sur le site adeorun.com (en cherchant Rando des Benauges) jusqu’au vendredi 30 mai. Mais pas de panique pour les retardataires : « il sera toujours possible de venir s’inscrire le jour même, le matin. » Le départ se fera comme d’habitude de la salle de Lestiac-sur-Garonne, à Arbis, avec des inscriptions sur place dès 7h30. Et parce que la convivialité est au cœur de l’événement, un repas est proposé pour les randonneurs et leurs accompagnants. « Il reste quelques places, » précise Pascal, « donc il est toujours possible de s’inscrire via le site internet. » Un petit cadeau de bienvenue sera également offert à tous les participants, grâce au soutien des partenaires. Un Voyage dans le Temps et la Nature La Rando des Benauges, c’est plus qu’une simple épreuve sportive. C’est une invitation à voyager, à se reconnecter avec la nature et avec soi-même. Jean-Sébastien (Djang San), également présent lors de l’interview, évoquait son propre parcours de voyageur, notamment ses vingt années ées en Chine. Une expérience qui a nourri sa musique et sa vision du monde. Il a partagé son intérêt pour la musique traditionnelle Naxi et son travail de modernisation d’instruments ancestraux comme le zhongruan. Son documentaire « Oreilles immergées et yeux teints » témoigne de cette immersion dans une culture riche et menacée. Cette 7ème édition de la Rando des Benauges s’annonce donc comme une belle fête du sport, de la nature et du partage. Un événement à ne pas manquer pour découvrir ou redécouvrir les trésors de l’Entre-deux-Mers dans une ambiance chaleureuse et conviviale. The post La Rando des Benauges : Un Événement Convivial et Sportif au Cœur de l’Entre-deux-Mers first appeared on REM Radio 98.4 FM.

Sandrine Shannamer : L’Art de Retrouver son Chemin, entre Thérapie et Coaching à Caumont REM Radio 98.4 FM MathieuSandrine Shannamer : L’Art de Retrouver son Chemin, entre Thérapie et Coaching à Commens Ce matin, REM Radio a eu le plaisir d’accueillir Sandrine Shannamer, thérapeute et coach installée à Caumont. Après plusieurs rendez-vous manqués dus à des emplois du temps chargés, nous avons enfin pu échanger avec cette professionnelle de l’accompagnement qui offre des clés pour dénouer les blocages et retrouver une vie plus harmonieuse. Une rencontre éclairante sur des pratiques qui peuvent transformer le quotidien. Coach ou Thérapeute : Comprendre la Différence pour Mieux Choisir Souvent confondues, les approches du coaching et de la thérapie diffèrent par leurs objectifs et leurs méthodes. Sandrine Shannamer nous l’explique clairement : « Le coach est quelqu’un qui va venir aider en fait à remettre en mouvement, mais sans s’occuper du é. » Le coaching vise donc à atteindre un objectif précis, à modifier un comportement dans le présent. « Le thérapeute va venir justement accompagner sur une transformation qui va venir justement s’occuper de l’origine de certains de nos blocages ou de nos problématiques. » La thérapie explore donc les racines des difficultés pour permettre une libération plus profonde. Pour Sandrine, ces deux casquettes ne sont pas incompatibles, bien au contraire. « J’ai eu la chance de par ma vie d’avoir travaillé beaucoup sur moi en thérapie, » confie-t-elle. Cette expérience personnelle l’a amenée à se former à différentes techniques, dont l’hypnose, pour enrichir sa pratique. « Tout ce auquel je me suis formée, je l’ai utilisé sur moi. » L’Hypnose : Un Outil Puissant pour la Transformation Loin des clichés du spectacle, l’hypnose utilisée en thérapie est un outil puissant pour accéder à l’inconscient et opérer des changements profonds. Sandrine Shannamer distingue deux grands courants : L’hypnose Ericksonienne : Ici, « le thérapeute va induire chez la personne un état modifié de conscience en venant, ce qu’on appelle, prendre le contrôle plus ou moins. » Le thérapeute guide la personne vers une reprogrammation de son inconscient. L’hypnose Humaniste : C’est celle que privilégie Sandrine. Dans cette approche, « le thérapeute est juste comme un guide de haute montagne qui va suivre la personne pour que la personne en fait fasse le travail par elle-même. » La personne reste consciente et active, créant elle-même les histoires et les symboles qui vont l’aider à trouver ses propres ressources et solutions. « C’est la personne qui parle, » insiste Sandrine. Retrouver son Pouvoir de Guérison Intérieure Au cœur de la démarche de Sandrine Shannamer, il y a cette conviction profonde que « on a tous un pouvoir d’auto-guérison qu’on a souvent oublié. » Le rôle du thérapeute n’est pas de « guérir » mais de « réouvrir les portes de la guérison, qui réouvre les portes d’une fluidité, d’une vie qui est plus harmonieuse. » Elle s’attache donc à donner à ses clients des outils, des explications, pour qu’ils deviennent acteurs de leur propre changement. « J’adore, au contraire, moi transmettre justement des outils, des moyens, des compréhensions profondes pour que les gens, en fait… ». L’Importance de Douter et de Questionner Un autre aspect fondamental de son approche est d’encourager le « doute constructif ». « Surtout, vous doutez de tout ce que je vous dis, » lance-t-elle avec un sourire. L’idée est de toujours « venir entendre ce qu’on nous dit, mais avoir cette conscience d’aller le questionner, d’aller le comprendre, de se renseigner par soi-même. » Une invitation à l’autonomie et à la responsabilité. Un Accompagnement pour Déer les Blocages Que ce soit après un burn-out, face à des situations de stress récurrentes, ou pour comprendre des schémas répétitifs qui entravent l’épanouissement, Sandrine Shannamer propose un accompagnement sur mesure. « Quand je sentais que la personne en face de moi venait me parler de quelque chose, je me disais ‘Ouh, ça vient tirer à l’intérieur de moi, ça me rappelle quelque chose qui vient résonner en moi comme étant ma propre histoire’, je prenais toujours une petite pause, je demandais aux personnes une seconde, deux minutes, juste pour noter en fait ce qui était venu me percuter, ce qui était venu me questionner en moi, et en me disant comme ça, maintenant je me recentre sur la personne pour être sûr de ne pas projeter en fait ce qui est ma vie à moi, mon interprétation de ce que la personne est en train de vivre. » Une démarche éthique et respectueuse, qui vise à libérer chacun des poids du é pour avancer plus sereinement sur son chemin de vie. Pour er Sandrine Shannamer : Si vous souhaitez en savoir plus ou prendre rendez-vous, vous pouvez la dre : Par téléphone : 07 68 63 32 00 Via son site internet : shannamer.fr Une rencontre qui, espérons-le, vous aura donné des pistes pour prendre soin de vous et explorer votre propre potentiel de transformation. The post Sandrine Shannamer : L’Art de Retrouver son Chemin, entre Thérapie et Coaching à Caumont first appeared on REM Radio 98.4 FM.

Les Récrés des Seniors : L’Entre-deux-Mers se Mobilise Contre l’Isolement REM Radio 98.4 FM MathieuLes Récrés des Seniors : L’Entre-deux-Mers se Mobilise Contre l’Isolement Après une première édition prometteuse, « La Récré des Seniors » revient en force et s’élargit pour devenir « Les Récrés des Seniors ». Du 2 au 5 juin prochains, la Communauté des Communes Rurales de l’Entre-deux-Mers, sous l’impulsion de Christiane Dulong, vice-présidente chargée du social et de la santé, et avec le dynamisme de Malorie, chargée de coopération, propose une semaine d’animations pour lutter contre l’isolement des aînés. Un programme riche et varié, conçu pour favoriser le lien social et le bien-être, qui s’inscrit dans une démarche départementale en lien avec l’association Monalisa et Les Petits Frères des Pauvres. Une Initiative Née d’un Constat et d’une Volonté Forte « L’année dernière, nous nous sommes appréhendés cette initiative assez tard, donc nous n’avons pas pu faire grand-chose, nous avons fait une action sur une demi-journée, » explique Christiane Dulong. Mais forte de cette première expérience et d’un débriefing constructif au niveau départemental, l’ambition a grandi. « J’ai mis la barre beaucoup plus haut, » sourit-elle. L’objectif est clair : rendre ces actions visibles « de janvier à décembre », et pas seulement durant la semaine dédiée. Rompre l’Isolement : Un Enjeu Crucial en Milieu Rural L’isolement des seniors est une problématique particulièrement prégnante en milieu rural. « Le territoire regroupe à peu près plus de 30 % de seniors, » souligne Christiane Dulong. « Il y a un problème de mobilité, il y a des seniors qui sont totalement isolés parce qu’ils n’ont pas de moyens de locomotion. » Identifier ces personnes et leur proposer des solutions est un défi constant. « C’est aussi un moyen de s’approprier ces données-là et de pouvoir aller vers ces gens qui sont isolés ou qui ont besoin d’aide. » Si le respect du choix de chacun est primordial – « on ne peut pas faire d’ingérence si on ne peut pas les forcer » – il est tout aussi important de montrer que des dispositifs existent. Un Programme Riche et Convivial du 2 au 5 Juin : Cette année, « Les Récrés des Seniors » se déploient sur quatre jours avec des propositions variées : Lundi 2 Juin (à partir de 14h) à Saint-Brice (Salle de la Gesta) : Thé Dansant avec Haro. Un après-midi festif pour le plaisir de danser et de se retrouver. Mardi 3 Juin (de 8h30 à 12h30) à Sauveterre-de-Guyenne (Place du Marché) : Forum des Seniors. Un espace d’information et d’échange, avec café offert, pour découvrir les services et aides disponibles. Mercredi 4 Juin (de 14h à 16h30) à Targon : Jeux Intergénérationnels. Une rencontre entre les aînés et les enfants et jeunes de l’Espace Jeunes de Targon et de la Résidence Autonomie. Jeudi 5 Juin (à 14h30) à Blasimon (Salle des Fêtes) : Loto Spectacle. Un moment ludique et convivial organisé par l’Asept. Attention, pour cet événement, l’inscription est obligatoire auprès de l’Asept au 05 57 99 79 39 (une centaine de places disponibles). Des Navettes pour Faciliter la Participation Consciente des difficultés de mobilité, la Communauté des Communes a mis en place un système de navettes gratuites. « On voulait pas exclure ces personnes-là, » insiste Malorie. Les seniors intéressés peuvent donc se faire connaître pour bénéficier d’un transport depuis leur domicile. Les inscriptions pour les navettes et certaines activités (où les places sont limitées) se font au 05 56 71 81 76. Une Démarche Collective et Durable Christiane Dulong le souligne, ce programme est le fruit d’un travail collectif impliquant de nombreux partenaires et bénévoles. « Moi, ce réseau senior, mon ambition c’est qu’il soit visible de janvier à décembre. C’est-à-dire qu’il y ait des actions plurielles en termes de prévention, en termes d’animation, en termes de coordination pour aider ces gens-là à sortir de cet isolement. » Un engagement fort pour que le lien social ne soit jamais rompu, et que chacun puisse trouver sa place et s’épanouir au sein de la communauté. N’hésitez donc pas à vous renseigner et à participer à ces « Récrés des Seniors », une belle occasion de partage et de convivialité ! The post Les Récrés des Seniors : L’Entre-deux-Mers se Mobilise Contre l’Isolement first appeared on REM Radio 98.4 FM.

En Toute Sororité : Un Séjour pour se Reconnecter et Tisser des Liens entre Femmes à Mérignas REM Radio 98.4 FM MathieuEn Toute Sororité : Un Séjour pour se Reconnecter et Tisser des Liens entre Femmes à Mérignas Le voyage est une invitation à la découverte, et parfois, le plus beau des périples est celui que l’on fait à l’intérieur de soi, en compagnie d’autres âmes en quête de partage et de bienveillance. C’est cette philosophie qui anime Mael, l’invitée de notre interview matinale. Elle nous présente un projet inspirant : un séjour de trois jours, une « parenthèse, une pause » dédiée à la sororité, qui se déroulera du vendredi 30 mai au dimanche 1er juin à Mérignas. La Sororité : Plus qu’un Mot, un Mouvement Mais qu’est-ce que la sororité ? « C’est l’entraide entre femmes, entre sœurs, entre copines. La fraternité, mais pour les femmes, » explique Mael avec simplicité. Un concept qui gagne en visibilité et qui répond à un besoin profond de se retrouver, de se soutenir et de « reprendre confiance en soi, se sentir entraidée, épaulée avec des personnes qui nous ressemblent. » L’idée n’est pas d’exclure, mais de créer un espace où la parole féminine peut s’épanouir librement, loin des jugements. « Le cercle proche, oui, mais dans la vie civile, on trouve qu’il y a quelque chose encore à travailler, » constate Mael, évoquant les petits jugements, parfois insidieux, qui peuvent peser sur les femmes. Un Stage Immersif pour Cultiver le Lien Ce séjour de trois jours à Mérignas (à ne pas confondre avec Mérignac !) est une véritable immersion. L’objectif ? « Se retrouver soi, les autres, » dans un cadre où l’on peut « compiler nos malheurs, comme je dirais, et après qu’on aboutisse à quelque chose de plus fort, de plus sain. » Pour seulement 150 euros, le stage comprend les ateliers, les repas du midi et les déplacements. Le programme s’annonce riche et varié : Vendredi : Art-thérapie. La journée débutera avec de la sonothérapie et de l’aquarelle, animées par Hélène de l’atelier d’Hélène de Castillon. « On se détend et après émerge l’art avec l’aquarelle, » décrit Mael. Samedi après-midi : Yoga. Une professeure venue du Mexique (vivant entre le Mexique et la ) proposera une séance pour « se recentrer autour du corps, de la femme aussi, posture de la lune, des choses comme ça, posture de l’enfant pour se reconstruire aussi. » Dimanche : Tissu Aérien et Cirque à Blasimon. Une initiation au tissu aérien avec Lesticle, pour « oser », prendre de la hauteur et découvrir de nouvelles sensations. Chaque journée sera ponctuée par la confection collective des repas. « Moi, je vais amener des recettes et après chacun amène son tips en plus et puis on discute, on prend un bon moment d’échange, » explique Mael. Une manière de « briser un peu la hiérarchie » et de créer du lien autour du plaisir simple de cuisiner et de partager ensemble. Une Inspiration Née d’une Rencontre et d’un Constat L’idée de ce stage a germé dans l’esprit de Mael suite à sa découverte du travail de Laetitia, une youtubeuse (chaîne « Le corps, la maison, l’esprit »). « Ça m’a tout de suite parlé, ça m’a ouvert à la littérature aussi féministe, des choses comme ça, me sensibiliser à la question. » Ce projet est donc une manière concrète de mettre en pratique cette envie de créer des espaces de parole et de soutien entre femmes. Comment Participer ? Si cette parenthèse de sororité vous appelle, n’hésitez pas à er Mael. « Je suis plutôt positif maintenant, j’essaie d’aller vers toutes les femmes sans jugement et puis qu’on s’écoute mutuellement et puis qu’on construise quelque chose. » Vous pouvez la dre par : Mail : [email protected] Instagram : en.toute.sororite (sans l’accent) Les places sont limitées, alors si l’aventure vous tente, pour vous ressourcer, partager et explorer de nouvelles facettes de vous-même en compagnie d’autres femmes, ce séjour à Mérignas pourrait bien être ce que vous cherchez. The post En Toute Sororité : Un Séjour pour se Reconnecter et Tisser des Liens entre Femmes à Mérignas first appeared on REM Radio 98.4 FM.

L’Haltérophilie en Fête à Sauveterre : Les Championnats de FSGT, une Célébration de la Force et de la Technique REM Radio 98.4 FM MathieuL’Haltérophilie en Fête à Sauveterre : Les Championnats de FSGT, une Célébration de la Force et de la Technique Patrick Brossard, figure emblématique de l’haltérophilie à Sauveterre-de-Guyenne, était notre invité ce matin pour nous parler d’un événement exceptionnel : les Championnats de d’Haltérophilie FSGT (Fédération Sportive et Gymnique du Travail). Ce samedi 31 mai, la commune vibrera au rythme des barres et des performances, une journée dédiée à ce sport exigeant qui allie force, technique et mental. L’Haltérophilie : Plus qu’une Question de Force L’haltérophilie, sport olympique, se distingue souvent de la force athlétique par ses mouvements spécifiques. « C’est toujours de la fonte, mais c’est des mouvements différents, » explique Patrick Brossard. Deux mouvements principaux la caractérisent : L’arraché : « Le but c’est d’arracher en un seul temps, du sol en haut. » L’épaulé-jeté : Un mouvement en deux temps où l’athlète « prend la barre du sol, l’épaule sur les épaules, on se replace et on jette la barre. » La force athlétique, quant à elle, comprend trois mouvements : le squat (flexion sur jambes), le développé couché et le soulevé de terre. Si l’haltérophilie est moins médiatisée, elle n’en demeure pas moins une discipline complète et spectaculaire. Un Club Historique et Dynamique à Sauveterre Le club d’haltérophilie de Sauveterre, fondé par Patrick Brossard il y a 29 ans, est une institution locale. « J’ai commencé ça dans mon garage, » se souvient-il avec un sourire. Depuis, le club a grandi, soutenu par la commune de Commens puis par la Communauté des Communes. « On est l’unique club de l’Entre-deux-Mers au niveau haltérophilie depuis 29 ans, » souligne-t-il avec fierté. La ion de Patrick pour ce sport est née très tôt. « Je suis de racines agriculteur, paysan, » raconte-t-il. « Mon père m’avait initié à faire du bois le week-end. Donc la tronçonneuse, brasser les rondins, on fendait le bois à la hache avec le coin, et j’ai toujours aimé forcer. » À 16 ans, il découvre l’haltérophilie et se distingue rapidement, devenant champion d’Aquitaine et 19ème aux championnats de . Les Championnats de FSGT : Un Rendez-vous Attendu Ce samedi 31 mai, le gymnase de la zone Bonard à Sauveterre accueillera donc ces Championnats de . La journée débutera dès 9h avec la pesée des athlètes, un moment crucial. « Si on s’est qualifié en régional dans deux catégories, on a le droit de choisir deux catégories de poids de corps pour tirer le jour de sa compétition, » explique Patrick. « Si on a une catégorie où on s’est qualifié, on sera obligé de tirer dans celle où on s’est qualifié en régional. » La compétition s’annonce relevée. Le club de Sauveterre présente dix athlètes, dont deux féminines et des jeunes en catégories cadet et junior. « C’est très motivant pour nous, » se réjouit Patrick, qui insiste sur l’esprit de groupe et la formation technique au sein du club. « On préfère et moi en tant que coach et formateur national, je préfère former sur la technique que sur le lourd. C’est pas mon objectif, c’est de durer et de trouver du plaisir. » Une philosophie qui porte ses fruits, puisque le plus ancien athlète du club a 74 ans ! Un Travail de Précision et un Mental d’Acier L’haltérophilie est un sport de détails. « Il faut travailler son mental pour aller dessous, se forcer et aller à l’extrême de sa technique, » analyse Patrick. « Chaque séance, on répète, on fignole, on fait des vidéos, on e du ralenti pour arriver au jour J en quelques secondes, c’est moins d’une minute l’haltérophilie, à réaliser un mouvement parfait pour faire le plus lourd possible. » L’événement est gratuit et ouvert à tous. « On est prêt à accueillir beaucoup de monde, » lance Patrick Brossard. Une belle occasion de découvrir cette discipline, d’encourager les compétiteurs et de partager un moment de sport et de convivialité. The post L’Haltérophilie en Fête à Sauveterre : Les Championnats de FSGT, une Célébration de la Force et de la Technique first appeared on REM Radio 98.4 FM.

L’Abbaye de Saint-Ferme en Musique : Un Hommage Exceptionnel à la Flûtiste Atara Bentovim REM Radio 98.4 FM Carole REMCe samedi 24 mai, l’Abbaye de Saint-Ferme résonnera d’un souffle musical particulièrement émouvant. Les Amis de l’Abbaye, fidèles à leur réputation d’organisateurs d’événements « exceptionnels », convient le public à un concert unique : un ensemble d’au moins 25 flûtistes rendra hommage à la grande Atara Bentovim. Chantal Blouin, l’une des chevilles ouvrières de cette soirée, était notre invitée ce matin pour nous en dévoiler les contours. Atara Bentovim : Une Flûtiste d’Exception et une Pédagogue Inspirante Née à Londres en 1940 et malheureusement décédée en 2022, Atara Bentovim n’était pas une musicienne ordinaire. Membre de l’Ordre de l’Empire Britannique, elle a marqué son époque par son talent et son engagement indéfectible envers la musique et sa transmission, notamment auprès des enfants. « Je crois que la musique est la seule chose qui éduque le corps, l’esprit et l’âme. Rien d’autre ne peut éduquer ces trois aspects, » disait-elle. Une citation qui résume à merveille sa philosophie. Son parcours l’a menée jusqu’en Gironde, à Juillac, où elle a réhabilité une ancienne grange pour y accueillir des stages et des élèves, marquant durablement le paysage musical local. C’est d’ailleurs lors d’un de ses concerts à Saint-Ferme que Nicolas Piquet, aujourd’hui flûtiste et chef d’orchestre de l’Orchestre Symphonique de Talence, a eu la révélation de sa propre vocation. Un Concert en Deux Parties, sous la Direction de Nicolas Piquet C’est donc tout naturellement que Nicolas Piquet dirigera ce concert hommage. « Il y aura des enfants, des adultes, des anciens élèves à Atara, professionnels ou pas, qui vont faire cette première partie façon Atara, c’est-à-dire très légère, je suppose, » explique Chantal Blouin. Une première partie qui promet un « melting pot » vibrant, réunissant élèves et joueurs professionnels. La seconde partie mettra en lumière un ensemble de flûtes et cordes, composé exclusivement de musiciens professionnels, toujours sous la baguette inspirée de Nicolas Piquet. « La sonorité de l’Abbaye, ça va être impressionnant, je suppose, » s’enthousiasme Chantal. Une Rencontre Musicale Inoubliable Ce concert est bien plus qu’un simple hommage. C’est une célébration de la musique, de la transmission et de la ion qui animait Atara Bentovim. C’est aussi une occasion rare d’entendre un ensemble de 25 flûtistes – « un minima » précise Chantal – dans l’acoustique exceptionnelle de l’Abbaye de Saint-Ferme. « Elle a fait tellement pour les enfants, » rappelle Chantal, évoquant notamment les émissions de télévision qu’Atara Bentovim avait créées pour initier le jeune public à la musique. Ne manquez pas ce moment musical qui s’annonce à la fois grandiose et intime, un vibrant témoignage de l’héritage laissé par une artiste hors du commun. Informations Pratiques : Concert Hommage à Atara Bentovim Samedi 24 mai à 20h30 Abbaye de Saint-Ferme Guichet ouvert à 20h. Réservations conseillées auprès de Chantal Blouin au 06 14 77 04 73 The post L’Abbaye de Saint-Ferme en Musique : Un Hommage Exceptionnel à la Flûtiste Atara Bentovim first appeared on REM Radio 98.4 FM.

Noëlle Marchewka : Cultiver le Bien-être par la Douceur du Mouvement et le Souffle de la Nature REM Radio 98.4 FM Carole REMDans un monde où tout va vite, où le stress et les tensions s’accumulent, Noëlle Marchewka propose une parenthèse, une invitation à se reconnecter à soi et à l’essentiel. Professeure des écoles, sophrologue, praticienne en Taichi et en sylvothérapie, elle partage avec ion ses outils pour un mieux-être au quotidien. Son association « Auprès de mon arbre » et son activité « Mon arbre en moi » sont le reflet de son engagement : accompagner chacun, à son rythme, sur le chemin de l’harmonie entre le corps et l’esprit. De l’Enseignement au Soin : Un Parcours Guidé par l’Envie de Transmettre C’est par une expérience personnelle que Noëlle Marchewka a découvert les bienfaits du Taichi et de la sophrologie. « Ces pratiques m’avaient fait du bien au niveau de mon bien-être et de ma santé mentale, » confie-t-elle. Cette révélation a fait naître en elle une vocation : celle de transmettre ces clés à d’autres. En 2021, elle fonde l’association « Auprès de mon arbre » à Romagne, initialement pour proposer des cours de Taichi. L’année suivante, elle lance « Mon arbre en moi », son activité de sophrologue. « J’avais envie de leur proposer une autre façon d’appréhender leur corps et leur esprit, » explique-t-elle, notamment en pensant aux enfants avec qui elle travaille en tant que professeure des écoles et qui « ont beaucoup de mal à se poser. » Un Éventail de Pratiques Douces pour Tous les Âges et Toutes les Conditions Noëlle Marchewka offre un large éventail de pratiques, toutes axées sur la douceur, l’écoute du corps et la bienveillance : Le Taichi et le Qi Gong : Des arts énergétiques ancestraux qui allient mouvements lents, respiration et concentration pour cultiver l’équilibre intérieur. La Sophrologie : Une méthode psycho-corporelle qui vise à harmoniser le corps et l’esprit par des techniques de relaxation, de respiration et de visualisation positive. La Gym Douce : Des exercices adaptés pour « appréhender son corps de façon la plus simple possible et en l’adaptant en fonction de chaque corps. » Une pratique particulièrement bénéfique pour les seniors, les personnes en situation de handicap ou celles qui se remettent d’une maladie. « Même juste bouger ses doigts pour certaines personnes, ça peut être… voilà, c’est déjà beaucoup, » souligne Noëlle. La Marche Active : Un « mixte entre la marche normale et la marche plus… qu’on appelle la marche nordique avec les bâtons. » L’objectif est de se remettre en mouvement en douceur, une activité particulièrement indiquée pour les personnes ayant des problèmes cardiovasculaires ou en surpoids. La Sylvothérapie (Bains de Forêt) : Une immersion consciente dans la nature pour « développer ses cinq sens en milieu forestier, auprès des arbres, et respirer auprès des arbres. » Le Yoga pour Enfants : Une approche ludique pour aider les plus jeunes à « appréhender leur corps et leur esprit aussi, et apprendre aussi à respirer. » L’objectif commun à toutes ces disciplines ? « Retrouver avec son corps, » souvent négligé ou malmené par les aléas de la vie. « Souvent, quand on vieillit, quand on a des maladies, et bien on n’a plus envie de er ce corps. On le vit très très mal, » constate Noëlle. « Et donc quand on réapprend à connaître son corps, et bien on peut faire, on peut aller plus loin dans les exercices. » L’Importance du Premier Pas et de la Régularité Noëlle Marchewka insiste sur un point crucial : la régularité, même minime, est plus bénéfique que des efforts intenses mais sporadiques. « Il faut faire le premier pas, c’est comme tout. Il faut poser un pied et puis après on pose le deuxième, » encourage-t-elle. « Même ne serait-ce que 5 minutes tous les jours, et notre corps il va apprendre et puis au fur et à mesure on va pouvoir faire un petit peu plus, un petit peu plus longtemps. » Se mettre en mouvement, c’est « mettre en mouvement son énergie, » et cela peut commencer par des gestes simples, comme s’émerveiller d’une pâquerette dans son jardin. Un Week-end pour Découvrir et se Ressourcer Ce week-end des 17 et 18 mai est une belle occasion de découvrir certaines de ces pratiques : Samedi 17 mai à 10h : Atelier découverte du Qi Gong à Soulignac (avec l’association sportive). Dimanche 18 mai : Sortie Sylvothérapie à Capian, dans un bois privé au bord d’une rivière. Un Appel pour le Yoga Enfant à la Rentrée Face à la demande et convaincue des bienfaits du yoga pour les plus jeunes, Noëlle Marchewka souhaite développer des ateliers de yoga pour enfants (de 3 à 10-11 ans) à la rentrée prochaine. Si vous habitez autour de Soulignac, Sauveterre, Targon, Romagne, et que cette initiative vous intéresse pour vos enfants, vous pouvez manifester votre intérêt en envoyant un SMS avec la mention « Yoga enfant oui » au numéro de Noëlle. Prendre Soin de Soi, Simplement À travers ses multiples activités, Noëlle Marchewka nous rappelle que prendre soin de soi n’est pas un luxe, mais une nécessité accessible à tous. Il suffit parfois d’un peu de curiosité, d’une envie de bouger en douceur, et de la volonté de s’offrir un moment pour respirer, au propre comme au figuré. Pour er Noëlle Marchewka et en savoir plus sur ses activités : Téléphone : 06 27 84 67 87 Facebook : Recherchez « Auprès de mon arbre » ou « Mon arbre en moi ». The post Noëlle Marchewka : Cultiver le Bien-être par la Douceur du Mouvement et le Souffle de la Nature first appeared on REM Radio 98.4 FM.

Djang San : Voyage Musical entre Bordeaux, Pékin et les Montagnes du Yunnan REM Radio 98.4 FM MathieuDjang San : Voyage Musical entre Bordeaux, Pékin et les Montagnes du Yunnan Ce matin, REM Radio a eu le plaisir d’accueillir Jean-Sébastien, plus connu sous son nom d’artiste Djang San (ou Zhang Si’an en Chine). Un musicien au parcours singulier, un voyageur dont la vie et l’art sont intimement liés à la découverte de l’autre, et particulièrement de la Chine, où il a vécu près de vingt ans. Une rencontre ionnante qui nous a transportés des rives de la Garonne aux scènes underground de Pékin, jusqu’aux traditions musicales ancestrales de l’ethnie Naxi. Les Racines Bordelaises et l’Appel du Lointain Né à Bordeaux, Jean-Sébastien a très tôt eu le goût du voyage. « Mes parents sont partis vivre au Pérou, donc on a habité au Pérou pendant quelques années, » raconte-t-il. « Je suis revenu, j’avais cinq-six ans par là, et l’idée du voyage, je pense, ne m’a pas quitté à partir de ce moment-là. » Cette ouverture sur le monde se double d’une ion naissante pour la musique. Après avoir touché au violon enfant, c’est à l’adolescence que la guitare s’impose, comme un exutoire : « ça me permettait, en fait, de crier mes angoisses d’adolescent. » La Chine, Révélation et Terrain de Jeu Musical À 15 ans, il commence à apprendre le chinois au lycée du Mirail à Bordeaux, sa sœur vivant déjà en Chine. C’est à 20 ans, en l’an 2000, qu’il s’envole pour la première fois vers l’Empire du Milieu. « Je suis allé là-bas pour savoir ce que j’apprenais, » explique-t-il. Il découvre alors la scène musicale underground de Pékin. « Le rock est démocratisé, c’est-à-dire qu’il est partout dans les bars chinois, » se souvient-il. « Et il y a énormément d’endroits où on peut écouter de la musique rock, du punk, du hard rock, du métal, et de la musique folk aussi. » C’est au River Bar, un lieu emblématique de la scène pékinoise, qu’il fait des rencontres déterminantes. Il y croise notamment Cui Jian, considéré comme le « parrain du rock chinois ». Cette immersion le conforte dans son désir de créer, mais avec une touche personnelle. « Je me suis dit, je vais essayer de chanter en chinois pour voir ce que ça donne. » Le Zhongruan et la Modernisation d’un Héritage Sa curiosité le mène à l’Opéra de Pékin, où il découvre le zhongruan, un instrument traditionnel chinois à quatre cordes. « J’en ai acheté, j’en ai acheté d’autres, j’ai acheté une pipa, » raconte-t-il. « Je me suis dit, pourquoi ne pas essayer de faire quelque chose avec ça, de moderne. » À une époque où les instruments traditionnels chinois sont parfois délaissés, Djang San décide de les électrifier, s’inspirant du principe de la guitare électrique. « J’ai été un des premiers, voire même le premier en Chine à faire ça avec cet instrument. Ce qui a permis de moderniser cet instrument, et après j’ai fait ça avec d’autres instruments, ce qui a permis à d’autres gens là-bas aussi de voir qu’il était possible d’intégrer ces genres d’instruments dans la musique moderne. » À la Rencontre des Naxi : « Oreilles Immergées et Yeux Teints » Son parcours en Chine est jalonné de projets musicaux et de collaborations. L’un des plus marquants est sans doute sa rencontre avec l’ethnie Naxi, dans la province du Yunnan. Un projet culturel franco-chinois, initié par le consulat de Chengdu et l’ambassade de , le mène à collaborer avec un orchestre Naxi, l’un des plus anciens de Chine. « Le but était de faire un concert pour la Fête de la Musique en écrivant des morceaux avec eux et pour eux, » explique-t-il. Pour s’imprégner de cette culture musicale millénaire, Djang San a filmé et interviewé les musiciens. De ces échanges est né un documentaire, « Oreilles immergées et yeux teints », une expression Naxi signifiant un apprentissage intuitif et profond. « J’ai appris la musique en ayant les oreilles immergées, les yeux teints, » lui ont confié les musiciens. « Ça veut dire, en fait, qu’ils ont appris intuitivement parce qu’ils apprennent aussi par génération, c’est une transmission traditionnelle. » Ce film, sélectionné au festival du film asiatique de Vesoul, témoigne de cette immersion et de la richesse d’une culture musicale qui risque de disparaître. « C’est probablement l’un des derniers témoignages de ça. » Un Artiste aux Multiples Facettes, entre Tradition et Modernité Aujourd’hui de retour à Bordeaux, Djang San continue de créer, de composer, de fusionner les influences. Sa musique est un pont entre les cultures, un dialogue entre les instruments traditionnels chinois et les sonorités rock, folk ou électroniques. Que ce soit avec son zhongruan électrifié, sa guitare, ou en explorant de nouvelles collaborations, il poursuit ce voyage musical unique, riche des rencontres et des découvertes qui ont jalonné son parcours. Un parcours à découvrir sur sa chaîne YouTube (Djang San) où l’on peut retrouver son documentaire et d’autres témoignages de sa vie en Chine, ainsi que sur les réseaux sociaux. Une invitation à un voyage sonore et humain, où la musique se fait langage universel. The post Djang San : Voyage Musical entre Bordeaux, Pékin et les Montagnes du Yunnan first appeared on REM Radio 98.4 FM.

« D nu·e·s D » à The Petite Gallery : Quand l’Art Renverse les Regards et Célèbre la Singularité des Corps REM Radio 98.4 FM Mathieu« D nu·e·s D » à The Petite Gallery : Quand l’Art Renverse les Regards et Célèbre la Singularité des Corps Ce matin, REM Radio a eu le plaisir d’accueillir Claire, Guilhem, Dorian et Hélène, les instigateurs et participants d’une exposition audacieuse et profondément humaine : « D nu·e·s D ». Du 16 mai (vernissage le samedi 17 mai à 18h) au 15 juin 2025, The Petite Gallery à Monségur ouvrira ses portes à ce projet artistique collectif qui questionne notre rapport au corps, au modèle et à la représentation. Une Connexion Artistique à l’Origine du Projet Tout a commencé il y a environ deux ans, d’une discussion entre Claire Scofield, la galeriste, et Guilhem Toll, artiste plasticien sonore. Hélène Mengual, artiste plasticienne également, avait alors présenté une proposition interrogeant l’identité souvent effacée des modèles, notamment féminins, dans l’histoire de l’art. « On dit c’est un Picasso, ce n’est pas on ne sait pas qui est cette femme ou cet homme représenté, » soulignait Guilhem. De cette réflexion est née l’envie d’inverser la démarche, de redonner le pouvoir au modèle. Le Modèle au Cœur de la Création « D nu·e·s D » n’est pas une exposition de nus comme les autres. Ici, le processus créatif a été pensé pour que le modèle soit véritablement acteur et sujet de l’œuvre. « Notre volonté c’était vraiment de recueillir au maximum les besoins, les envies et les limites de nos modèles, » explique Hélène. Dix-sept personnes, hommes et femmes, âgées de 25 à 82 ans, aux genres, origines et silhouettes variés, se sont prêtées au jeu. L’idée maîtresse ? « Comment on les considère en tant que sujet, en tant que personne, et qui sont ces modèles-là, » insiste Guilhem. Pendant les séances en studio, les artistes visuels (Hélène Mengual pour la linogravure et Tiana Leymarie pour la photographie noir et blanc) avaient les oreilles masquées par des casques, tandis que Guilhem Toll, pour la captation sonore, avait les yeux bandés. Une manière de « rééquilibrer » la relation et de se concentrer sur des sens différents. Une Question Secrète, une Liberté Totale Au cœur de l’expérience, une question, la même pour tous les modèles, posée une à trois fois par Guilhem durant la séance. Une question qui restera secrète pour les auditeurs, mais dont la réponse était libre. « Le modèle est parfaitement libre d’y répondre, de prendre le temps qu’il veut pour y répondre ou de ne pas le faire du tout, » précise Dorian, l’une des modèles. « Si celui qui a envie de parler, il parle, celui qui a envie de marcher pendant 45 minutes, il marche pendant 45 minutes. » Restituer l’Authenticité et la Singularité Le résultat de ces captations intimes et respectueuses sera donc visible et audible à The Petite Gallery. Les linogravures d’Hélène Mengual, les tirages « très veloutés » de Tiana Leymarie, et le travail textile de Zemarkiz, qui a retranscrit en code Morse des phrases dites par les modèles, dialogueront avec les enregistrements sonores de Guilhem Toll. Le public pourra, casque sur les oreilles, « s’immerger dans l’exposition en écoutant les paroles des modèles pendant qu’elles ont été émises pendant la séance studio. » Pour Dorian, cette expérience a été source d’une « fierté ». « On se sent très riche à la fin, » confie-t-elle, soulignant le « pouvoir » qui reste au modèle même après la séance, celui de valider ce qui sera partagé. Il s’agit de « rendre beau ce qui est vrai ». Un Regard Neuf sur le Corps et l’Identité « D nu·e·s D » est une invitation à porter un regard neuf sur la diversité des corps et la richesse des identités. C’est un projet qui, au-delà de l’esthétique, touche à l’intime, à l’émotion et à la réappropriation de soi. L’exposition explore comment, dans un environnement sécurisant et bienveillant, « les personnes perçoivent leur corps, » comme le note Guilhem. Une expérience artistique et humaine à découvrir absolument, accompagnée lors du vernissage d’une dégustation des vins du Château Jaron. Informations Pratiques :Exposition « D nu·e·s D »Du 16 mai au 15 juin 2025The Petite Gallery, 29 place Robert Darniche, la halle, 33580 MonségurVernissage le samedi 17 mai à 18h.Horaires d’ouverture (confirmés lors de l’interview) : Vendredi matin (marché de Monségur) de 10h à 12h, samedi après-midi de 15h à 19h, et tous les dimanches de 11h à 13h et de 15h à 18h30. The post « D nu·e·s D » à The Petite Gallery : Quand l’Art Renverse les Regards et Célèbre la Singularité des Corps first appeared on REM Radio 98.4 FM.

Festival de la Citoyenneté à Podensac : Un Week-end pour Célébrer, Partager et Construire Ensemble REM Radio 98.4 FM MathieuFestival de la Citoyenneté à Podensac : Un Week-end pour Célébrer, Partager et Construire Ensemble Ce week-end des 23 et 24 mai, Podensac vibrera au rythme de la 4ème édition de son Festival de la Citoyenneté. Un événement convivial et riche en découvertes, porté par un groupe de citoyens engagés, dont Yann, conseiller municipal, Line, investie dans le monde associatif, et Claude, vacancier fidèle et ionné de généalogie. Ils étaient tous les trois nos invités ce matin pour nous dévoiler un programme qui s’annonce « encore plus fou-fou cette année ! » Un Festival Né de l’Envie de Faire Ensemble L’idée de ce festival est née il y a quatre ans, à l’initiative de Yann, avec la volonté de créer un moment fort autour de la notion d’engagement citoyen. D’abord journée de la citoyenneté et de la fraternité, l’événement a pris de l’ampleur pour devenir un véritable festival. « C’est un groupe citoyen qui porte ce projet, » précise Yann, soulignant la mobilisation des habitants pour cette édition. L’an dernier, le succès était au rendez-vous avec plus de 200 participants, une belle récompense pour l’énergie déployée. « L’Histoire, le Patrimoine, l’Identité Locale et la Transmission » : Un Thème Fédérateur Le thème de cette année invite à une plongée dans ce qui fait la richesse de notre territoire : son histoire, son patrimoine, son identité et la manière dont tout cela se transmet. Un sujet choisi par le groupe de l’édition précédente, car « en fait chaque année, l’ancien groupe choisit un thème » pour l’année suivante, explique Line. L’objectif est clair : toucher un public large, bien au-delà des habitants de Podensac, en explorant « l’histoire du Sud-Gironde, de notre territoire, de la Gironde, » ajoute Yann. Un Programme Riche et Varié pour Petits et Grands Le festival s’articulera sur deux jours. La première journée sera dédiée aux plus jeunes : CM1, CM2, collégiens et jeunes de la mission locale. Au programme : rencontres avec des parlementaires, des jeunes européens, et l’association Rura qui met en valeur les compétences des jeunes en milieu rural. L’occasion de susciter des vocations et de montrer que « les jeunes urbains peuvent avoir » des parcours inspirants, même loin des grandes métropoles. Le samedi 24 mai, le festival s’ouvrira à tous avec un programme dense et ionnant : 9h45 : Balade historique dans Podensac. Une déambulation de 2,5 km pour découvrir ou redécouvrir le patrimoine local, y compris le château de Miramonde. « D’ailleurs moi j’ai découvert Miramonde, qui était Miramonde, » s’enthousiasme Line, expliquant que c’est la marraine de Podensac qui figure sur le logo de la commune. L’occasion de « décrire un petit peu l’histoire » des lieux. 11h45 : Conférence sur la Garonne par Vincent eau, maire de Rions. Il expliquera comment le fleuve a façonné les villes de la région. Saviez-vous que Podensac comptait sept ports autrefois ? À partir de 14h00 (et tout l’après-midi) : Ateliers pour tous ! Capsule Temporelle : Un atelier pour « écrire comment on voit la ville maintenant pour qu’après on l’ouvrira que en 2050, » explique Line. Une façon de laisser une trace et d’imaginer le futur. Reliure d’Anciens Livres : Avec l’association Siriona, découvrez l’art de restaurer les vieux ouvrages. « Je suis arrivé avec des vieux livres et une personne s’occupe de nous expliquer comment faire, » raconte Claude, ionné par cette initiative. Initiation à la Généalogie : Un atelier pour remonter le fil de son histoire, également animé par Siriona. 16h30 : Visite exceptionnelle de la Maison Lillet et de ses chais. Une opportunité rare, habituellement payante, qui sera gratuite pour l’occasion. En soirée : Place à la musique ! Un groupe de jeunes lycéens, « L’Escarte », ouvrira le bal avec du « rock, pop-rock » avant de laisser la place à un concert DJ pour clôturer la journée en fête. Un Festival Qui A du Sens Au-delà des animations, ce festival est une véritable invitation à l’engagement et à la découverte. Line, qui a trouvé dans le monde associatif une aide précieuse pour « remonter la pente » après un burn-out, souligne l’importance de « s’investir dans plusieurs associations ». Claude, quant à lui, a été attiré par l’aspect historique du visuel de l’événement, espérant trouver des réponses sur la généalogie locale à l’époque anglaise. Le Festival de la Citoyenneté, c’est aussi la volonté de rendre la culture accessible. La carte européenne des jeunes (de 12 à 30 ans) sera d’ailleurs offerte aux jeunes Podensacais, leur donnant accès à des réductions partout en Europe. Pour participer et vous inscrire aux ateliers où les places sont limitées, rendez-vous sur le site podensac.fr ou sur la page Facebook de la commune. Un événement à ne pas manquer pour célébrer ensemble ce qui nous unit ! The post Festival de la Citoyenneté à Podensac : Un Week-end pour Célébrer, Partager et Construire Ensemble first appeared on REM Radio 98.4 FM.

L’Appel du 18 Mai à Cazalis : Une Fête des Idées pour Cultiver le Bien Vivre Ensemble REM Radio 98.4 FM MathieuL’Appel du 18 Mai à Cazalis : Une Fête des Idées pour Cultiver le Bien Vivre Ensemble Ce dimanche 18 mai, l’association « L’Appel du 18 Mai » vous convie à Cazalis pour une journée exceptionnelle : la Fête des Idées. Un an après sa création, ce collectif de citoyens engagés entend célébrer cet anniversaire en partageant, en débattant et en construisant ensemble. Jules-Henri, membre actif de l’association et venu spécialement de Bazas pour nous en parler ce matin, nous a dévoilé un programme riche, placé sous le signe de la convivialité et de la réflexion. L’Appel du 18 Mai : Plus qu’une Date, une Démarche Pourquoi le 18 mai et non le 18 juin, date ô combien symbolique ? « C’est le 18 mai parce que on a commencé nos premières actions le 18 mai, » explique Jules-Henri. Une originalité qui souligne la volonté du groupe de se démarquer et de porter un message propre, celui du « bien vivre ensemble ». Née d’un sentiment partagé face à « des propos qui dérapent à table, avec des clients, des propos un peu discriminants », l’association s’est formée autour d’une envie : « partager à plusieurs pour se dire quand même que une pensée solidaire, une pensée égalitaire, de partage, ça faisait un peu défaut finalement. » Retrouver le Goût de l’Échange et du Respect L’objectif de « L’Appel du 18 Mai » est clair : permettre à chacun de s’exprimer, de confronter ses idées dans le respect et de trouver des outils pour réagir face à des situations où la parole blesse ou exclut. « L’idée étant de mettre des mots, » insiste Jules-Henri, « parce que c’est parce que je m’apprends et j’apprends à utiliser les mots, qu’à la fois je comprends un peu ces problématiques qui sont assez prégnantes dans notre société, et c’est comme ça que je vais pouvoir réagir mieux le jour où ça va se présenter. » Une Fête des Idées Ouverte à Tous Ce dimanche 18 mai à Cazalis, dans la salle communale, l’association propose donc une « Fête des Idées » foisonnante. Le slogan de la journée, « Tous pas pareils et tous égaux ! », donne le ton. Au programme : Dès 10h30 : Accueil et lancement de la journée. 11h00 : Débat Mouvant. Un outil d’animation issu de l’éducation populaire pour « se frotter un peu à des idées un peu différentes des nôtres, » explique Jules-Henri. L’idée est d’apprendre à argumenter et de voir comment les échanges peuvent faire évoluer les points de vue. Repas Partagé (Auberge Espagnole) : Chacun amène son repas pour un moment convivial, animé par un apéritif concert impromptu avec Éric Soulié (accordéon) et ses camarades. Après-midi : Ateliers Créatifs et Participatifs. Atelier d’Écriture de Chants Militants : Pour mettre en musique les idées et les convictions. Atelier Jeu de Rôle : « L’idée du jeu de rôle, c’est à la fois donc c’est des jeux de rôle qu’on va co-construire avec les participants, » précise Jules-Henri. L’objectif est de se mettre en situation pour mieux comprendre et trouver des solutions face à des témoignages de discrimination. Clôture : Apéritif Végétarien Offert. S’Engager pour un « Mieux Vivre Ensemble » Cette Fête des Idées est bien plus qu’un simple événement. C’est une manifestation de l’engagement de « L’Appel du 18 Mai » pour un quotidien où le respect, la solidarité et l’échange priment. « On n’est pas là en train de se dire, ben oui, lui il fait l’imbécile je sais pas quoi, mais non, c’est comment on va l’aider à faire que à un moment il trouve sa place, » conclut Jules-Henri. Une belle invitation à se retrouver, à échanger et à faire vivre les idées qui construisent une société plus juste et plus fraternelle. L’entrée est libre et ouverte à tous. The post L’Appel du 18 Mai à Cazalis : Une Fête des Idées pour Cultiver le Bien Vivre Ensemble first appeared on REM Radio 98.4 FM.

Estelle Roumage au Château Lestrille : Le Vin en Héritage, le Monde en Bagage REM Radio 98.4 FM MathieuEstelle Roumage au Château Lestrille : Le Vin en Héritage, le Monde en Bagage Oubliez l’image du château bordelais isolé au sommet d’une colline, veillant sur ses vignes. À Saint-Germain-du-Puch, le Château Lestrille vit au rythme du bourg, ses chais ancrés au cœur du village. Une singularité à l’image d’Estelle Roumage, cinquième génération d’une lignée de vignerons, qui insuffle à ce domaine familial une énergie nourrie par ses racines profondes et ses explorations lointaines. Les Racines Profondes et l’Appel du Large L’histoire du Château Lestrille commence bien avant Estelle, en 1901, avec son arrière-arrière-grand-père. Pour elle, le vin a toujours été là, une présence naturelle, presque innée. « C’est un peu comme dans une famille d’artistes où l’art est un peu partout, » confie-t-elle. Un écho sensoriel puissant de son enfance reste « cette odeur d’humidité, de terre humide » du cellier où elle suivait son grand-père le dimanche. Pourtant, malgré cet ancrage, l’adolescence a semé en elle une autre graine : celle du voyage. « Je n’avais qu’une envie, c’était de partir explorer le monde, » se souvient-elle. Le Monde dans un Verre, le Verre comme Boussole Cette soif de découverte la mènera sur les bancs d’une école de commerce, puis en Angleterre – à Hull d’abord, avant de travailler pour un importateur à Londres – et enfin à Madrid. C’est à Londres, au tournant des années 90, qu’elle est témoin de l’arrivée des vins du « Nouveau Monde ». Une rencontre marquante avec des vins chiliens « qui [lui] paraissaient vraiment délicieux » l’interpelle. Elle veut comprendre, « essayer de voir ce qu’il faisait, comment il faisait dans ces bodegas là-bas. » Si le Chili restera finalement une destination rêvée, cette curiosité la pousse à apprendre l’espagnol à Madrid, où elle restera quatre ans. Le voyage la conduit ensuite jusqu’en Nouvelle-Zélande pour une expérience de vinification marquante. Car l’exploration n’était pas qu’une fuite, c’était aussi une quête. Retourner à Lestrille, Réinventer Lestrille Quand Estelle revient il y a 25 ans pour reprendre le flambeau familial, son sac est rempli d’expériences, d’idées, d’une vision élargie. Elle décide notamment de développer la vinification en blanc, s’inspirant de ce qu’elle a appris aux antipodes. « Ça a fait un petit peu peur à papa au départ, » glisse-t-elle avec amusement. Mais l’intuition était bonne. Le domaine de 33 hectares, autrefois axé sur le rouge et le rosé de clairet, trouve un nouvel équilibre : « on produit un petit peu plus de la moitié maintenant de nos bouteilles en blanc et rosé et l’autre moitié en rouge. » L’ouverture sur le monde se traduit aussi dans la commercialisation : alors que son père avait bâti une solide clientèle particulière en , Estelle développe l’export, qui représente aujourd’hui « à peu près les deux tiers » des ventes et la boutique. Au-delà des Étiquettes : La Signature d’Estelle On lui a souvent posé la question, surtout à ses débuts : « Alors, qu’est-ce que c’est qu’un vin de femme ? » Une interrogation qu’Estelle écarte poliment mais fermement. Pour elle, un vin n’a pas de genre, il a une origine, une âme. La sienne se trouve dans le respect scrupuleux du vivant, l’attention portée à la biodiversité, et cette quête constante d’exprimer le meilleur de chaque parcelle. « Chaque parcelle est différente, » martèle-t-elle. Le secret ? er du temps dans les vignes, goûter les raisins, guetter le moment parfait pour vendanger. « C’est magique de voir comment ça évolue et ce qu’on peut arriver à faire avec ces raisins là. » Ce souci du détail et cette envie de partage se retrouvent jusque dans les innovations récentes, comme ce jus de raisin pétillant lancé l’an dernier. Une façon, dit-elle, de permettre « aux personnes qui ne voulaient pas boire d’alcool [d’avoir] aussi le droit de faire la fête et d’avoir des bulles dans un verre. » Même les étiquettes ont été repensées, racontant, à la manière d’une toile de Jouy, l’histoire de la famille, son lien à la nature et à la vigne. Au Château Lestrille, Estelle Roumage n’a pas simplement hérité d’un domaine. Elle l’a écouté, l’a emmené voyager, l’a enrichi de ses découvertes, pour offrir aujourd’hui des vins qui lui ressemblent : ancrés et ouverts, précis et vivants. Une invitation à la découverte, au cœur de Saint-Germain-du-Puch. The post Estelle Roumage au Château Lestrille : Le Vin en Héritage, le Monde en Bagage first appeared on REM Radio 98.4 FM.

Vincent Peyret : De la Toque au Pinceau, un Artiste Réolais se Dévoile REM Radio 98.4 FM Carole REMConnu des auditeurs de REM Radio pour ses talents culinaires, Vincent Peyret nous ouvre aujourd’hui les portes d’une autre de ses ions : la peinture. Cet artiste aux multiples facettes s’apprête à exposer ses œuvres à La Réole, une occasion de découvrir un univers sensible et coloré, né d’un cheminement personnel profond. Un Talent aux Multiples Facettes s’Expose à La Réole Du 10 au 25 mai prochains, l’Ancien Hôtel de Ville de La Réole accueillera les créations de Vincent Peyret et d’autres talents locaux, lors d’une exposition organisée par l’association Artistes en Réolais. Le vernissage, moment privilégié de rencontre avec les artistes, se tiendra le vendredi 10 mai à 18h30. L’exposition sera ensuite accessible tous les après-midis, de 14h30 à 18h30, jusqu’au 25 mai. Une belle opportunité de plonger dans l’imaginaire d’artistes qui font vivre la scène culturelle de notre territoire. Artistes en Réolais : Un Collectif ionné et Engagé L’association Artistes en Réolais, cheville ouvrière de cet événement, joue un rôle essentiel dans la promotion de l’art local. Vincent Peyret a tenu à rendre un hommage ému à Madame Nicole Durand, ancienne présidente de l’association qui nous a quittés il y a deux ans, et dont l’engagement a marqué les esprits. Après Cécile Pirson, c’est désormais Christine Aluer, artiste de Saint-Hilaire-de-la-Noaille, qui préside avec dynamisme cette structure. L’association s’apprête d’ailleurs à accueillir 26 artistes pour cette exposition, signe de sa vitalité. De la Thérapie à l’Expression Pure : Le Parcours d’un Peintre Pour Vincent Peyret, l’aventure picturale a débuté en 2017, comme une forme de thérapie. « Il fallait que je m’exprime, que je crache mes couleurs, » confie-t-il avec simplicité. Ses premières œuvres, des pastels sur bois, exploraient déjà des thèmes oniriques, peuplés d’animaux et de chimères, inspirés par une profonde connexion à la nature. Sa rencontre avec son épouse, elle-même artiste, l’a initié à l’encre, une technique qu’il a ensuite mariée à l’acrylique, affinant son style au fil des années. Nourri par des influences variées, de Dalí découvert dans sa jeunesse à ses souvenirs d’enfance où il dessinait des super-héros, Vincent Peyret a su forger une identité artistique singulière. Un Aperçu de l’Exposition : Carpes Koï et Diversité Créative Lors de cette exposition, Vincent Peyret présentera trois œuvres, dont une nouvelle collection de « carpes koï » revisitées à sa manière, avec des couleurs et des détails à l’encre blanche qui promettent de surprendre. L’événement sera également l’occasion de découvrir une belle diversité de talents, incluant des sculpteurs et de jeunes artistes, offrant un panorama riche de la création actuelle en Réolais. Et la Cuisine dans Tout Ça ? Que les gourmands se rassurent, Vincent Peyret ne délaisse pas pour autant ses fourneaux ! L’artiste, qui réside désormais à Castelmoron-d’Albret, continue de développer ses projets culinaires. Il évoque notamment la mise en place de formules à emporter pour les vacances de Pâques, une nouvelle preuve de sa créativité foisonnante. L’exposition à La Réole est donc une double invitation : à découvrir l’univers pictural sensible et coloré de Vincent Peyret, et à soutenir la richesse créative locale portée par Artistes en Réolais. Un rendez-vous à ne pas manquer pour les amateurs d’art et de découvertes. The post Vincent Peyret : De la Toque au Pinceau, un Artiste Réolais se Dévoile first appeared on REM Radio 98.4 FM.

Muguet Tapant : Le Festival Né d’une Rencontre qui Agite La Réole ! REM Radio 98.4 FM MathieuMuguet Tapant : Le Festival Né d’une Rencontre qui Agite La Réole ! La Réole, terre d’accueil et de bouillonnement créatif, voit naître une nouvelle initiative portée par des énergies fraîches et engagées. Fanny, clown, et Oliviane, bibliothécaire et choriste, toutes deux arrivées dans la bastide il y a environ deux ans, sont les co-fondatrices, avec leur amie Justine, de l’association Muguet Tapant. Elles étaient dans nos studios pour nous raconter la genèse de leur premier festival, un événement prévu du 2 au 4 mai 2025 à l’Amicale Laïque, né d’une rencontre et d’une envie partagée d’investir la ville. Quand La Réole Devient Terre d’Accueil et d’Inspiration Parfois, les plus beaux projets naissent de rencontres impromptues. Pour Fanny et Oliviane, c’est un peu ce qui s’est é. Fanny est arrivée « parce que j’ai suivi, j’ai suivi les clowns », sentant « qu’il y avait quelque chose, oui, qu’il y avait… une énergie singulière » à La Réole. Oliviane, elle, est venue « professionnellement », connaissant déjà la ville. Elles se croisent, discutent, notamment au sein de la chorale Les Chants Brûlent, et partagent une sensibilité commune. L’idée d’un festival germe rapidement, avant même celle de créer une structure formelle. « On n’avait pas forcément envie de créer une association, on avait envie de créer un festival », raconte Fanny. L’association Muguet Tapant voit le jour en janvier 2025, non pas comme une fin en soi, mais comme le moyen de concrétiser cette envie première : organiser un événement festif et signifiant. L’Amicale Laïque : Un Espace à Réinvestir Collectivement Le choix de l’Amicale Laïque, lieu historique et convivial de La Réole, n’est pas anodin. Il s’inscrit dans une démarche plus large de questionnement sur l’espace public. « L’espace public et notre place dans cet espace public, ce qu’on en fait […] Arrêter de regarder le monde derrière sa fenêtre, » explique Fanny. Oliviane complète cette réflexion en y ajoutant une dimension féministe essentielle : « Déjà, il y a la question du fait qu’on soit des femmes. Forcément, on n’a pas la même place que les hommes dans l’espace public. Donc effectivement, ça fait partie de notre questionnement. » Le festival se veut donc un moment pour « s’imposer dans l’espace public », le réinvestir et interroger les rôles assignés à chacun. Un Festival « Do It Yourself » : Musique, Ateliers et Fanzine Engagé En seulement quatre mois, l’équipe de Muguet Tapant a concocté un programme dense et varié pour ce premier week-end de mai. L’esprit « Do It Yourself » (Fais-le toi-même) est palpable, tant dans l’organisation que dans le contenu. La musique sera au cœur de la fête avec une programmation éclectique : la performance humoristique de Gendarmerie, le punk-rock de Petit Bureau, le DJ set d’Eddie Pochette le vendredi soir. Le samedi, place aux chorales engagées (Le Cri du Peuple et Les Chants Brûlent), à l’humour déjanté de La Famille Brochet et au rock psyché de Fiasco. Des ateliers chant (sur inscription) et un village artisanal et du temps libre animeront également la journée du samedi. Le dimanche, une balade suivie de la projection du film « Entre nos mains » au Cinéma Rex clôtureront le festival. Parallèlement, l’association a lancé un fanzine, autre symbole de la culture indépendante. Plus qu’un simple magazine, c’est un objet créatif et écologique qui intègre un dessous de verre avec des semences à l’intérieur. Fanny le décrit avec enthousiasme : « On a créé notre pâte à papier, on a fait nos petits tampons pour avoir un petit logo quand même. Et en fait, on a mis dedans des graines mellifères […] qu’on peut après planter n’importe où. » Ce fanzine, contenant textes et un hilarant roman photo, est déjà disponible dans les lieux partenaires de La Réole. Un Élan Collectif et Local Ce projet n’aurait pu voir le jour sans le soutien local. « Ça fait plaisir de voir que les gens sont hyper enthousiastes quand on parle de notre projet », se réjouit Fanny. La mairie, via Bernadette Cousin, a apporté un soutien matériel précieux, et de nombreux partenaires locaux (brasserie Une Sorcière dans ma Bière, crêperie L’Échoppe, glacier Paye ta Glace, librairie La Folie en Tête, …) participent à l’aventure. Muguet Tapant s’annonce comme une bouffée d’air frais, un festival qui mêle fête, engagement et créativité, bien ancré dans le tissu local réolais. Une première édition prometteuse à ne pas manquer The post Muguet Tapant : Le Festival Né d’une Rencontre qui Agite La Réole ! first appeared on REM Radio 98.4 FM.

Sauveterre-de-Guyenne : L’ESAT Le Domaine du Puch Fête les Fleurs lors de sa Journée Portes Ouvertes le 26 Avril REM Radio 98.4 FM Carole REMLe printemps sera à l’honneur à l’ESAT Le Domaine du Puch à Sauveterre-de-Guyenne ! Le samedi 26 avril, de 10h à 18h, l’établissement ouvre grand ses portes pour sa traditionnelle « Fête des Fleurs ». Une journée festive et conviviale, invitant le public à découvrir le travail remarquable des personnes accompagnées, leurs productions florales et viticoles, et à partager un moment chaleureux. Frédéric Dubourg, directeur de l’établissement, nous en dit plus sur cet événement et la mission essentielle de l’ESAT. Une Vitrine sur un Savoir-Faire Unique Cette journée portes ouvertes est bien plus qu’une simple vente. C’est l’occasion de mettre en lumière les activités de l’ESAT (Établissement et Service d’Accompagnement par le Travail), une structure qui œuvre pour l’insertion professionnelle de personnes en situation de handicap. Comme le souligne Frédéric Dubourg, l’ESAT Le Puch accueille spécifiquement des personnes présentant des déficiences sensorielles, des troubles psychiques associés ou des déficiences intellectuelles. « L’idée, c’est de venir acquérir des compétences par le travail pour potentiellement, demain, aller trouver un métier chez un employeur du milieu ordinaire, » explique-t-il. L’ESAT fonctionne comme un « tremplin vers l’emploi ». Au Programme : Fleurs, Vins, Musique et Convivialité Le 26 avril, les visiteurs pourront découvrir et acheter : Une grande variété de fleurs et de plants (géraniums classiques, mais aussi de nouvelles essences plus exotiques), de plantes vivaces et de plants de légumes bio, issus des serres de l’ESAT. Le vin du Domaine du Puch (blanc, rosé, rouge, crémant). L’ambiance sera assurée par : Un concert offert par trois jeunes musiciens talentueux du Josem, à partir de 11h/11h30 et durant l’après-midi. Une exposition de voitures anciennes grâce au partenariat avec l’association Biel Bielle d’époque de Cestas. Un food truck pour se restaurer sur place tout au long de la journée.   Une Fierté Partagée Au-delà de la découverte des produits, cette journée est un moment crucial pour les 40 travailleurs de l’ESAT. « C’est une grande journée pour eux, » insiste Frédéric Dubourg. « Ils présentent, ils mettent en avant leur production. Accueillir le public, c’est une réelle satisfaction. » C’est leur « festival de Cannes à eux », une occasion de montrer leurs compétences, d’échanger et de créer du lien social, un aspect fondamental de la mission de l’ESAT qui lutte aussi contre l’isolement. L’équipe encadrante, composée de professionnels polyvalents (moniteurs d’atelier, référents médico-sociaux, psychologues…), dont beaucoup sont issus des métiers enseignés (horticulture, viticulture), sera également présente. Un Tremplin vers l’Autonomie Frédéric Dubourg rappelle l’importance de l’autodétermination, un axe majeur de l’accompagnement : « Permettre à la personne d’être un peu maître de sa vie et de prendre ses décisions. » L’ESAT aide les travailleurs à définir leur projet, à envisager un avenir professionnel, parfois en dehors de l’établissement. Ces portes ouvertes sont aussi une manière de démystifier le handicap auprès du grand public et des entreprises locales, car « c’est le milieu ordinaire qui n’est pas adapté, qui n’est pas prêt à accueillir les personnes en situation de handicap, » constate le directeur. Un Rendez-vous à ne pas Manquer La Fête des Fleurs à l’ESAT Le Domaine du Puch est donc une belle opportunité de faire de bonnes affaires en matière de jardinage et de vin, mais surtout de soutenir une structure locale essentielle, de rencontrer des travailleurs ionnés et de partager un moment humain et festif. Venez nombreux le samedi 26 avril de 10h à 18h à Sauveterre-de-Guyenne ! (Note : L’ESAT participera également à l’événement Bande de Vignerons le 14 septembre prochain). The post Sauveterre-de-Guyenne : L’ESAT Le Domaine du Puch Fête les Fleurs lors de sa Journée Portes Ouvertes le 26 Avril first appeared on REM Radio 98.4 FM.

Barsac : Les Devil’s Days #3 s’annoncent puissants les 9 et 10 mai 2025 ! REM Radio 98.4 FM Carole REM Le son puissant du métal, du hardcore et du punk va de nouveau faire vibrer la Salle Bastard à Barsac ! L’association « Montez le Son » prépare activement la troisième édition de son festival Devil’s Days, qui se tiendra le vendredi 9 et le samedi 10 mai 2025. Jérôme, figure historique de l’association, est venu nous parler de cet événement devenu un rendez-vous incontournable pour les amateurs de musique intense, tout en gardant un esprit familial et accessible. Montez le Son : Une Association ionnée et Évolutive Créée en 2016, l’association « Montez le Son » a su faire grandir son festival au fil des ans. Si Jérôme a récemment é le flambeau de la présidence à Gatien, un bénévole de longue date, il reste profondément impliqué. « Je suis toujours partie de l’asso, hein, je vais pas les laisser ! » confie-t-il avec le sourire. L’équipe, forte d’une trentaine de bénévoles dévoués, met un point d’honneur à conserver l’identité du festival : « On veut garder un esprit familial, » insiste Jérôme, soulignant l’importance de la proximité entre les artistes et le public, chose souvent perdue dans les très gros événements. La Salle Bastard, avec sa capacité d’environ 500 personnes, se prête parfaitement à cette ambiance conviviale. Une Affiche Riche et Éclectique pour la 3ème Édition Pour cette édition 2025, « Montez le Son » a concocté une programmation solide et variée, mêlant têtes d’affiche reconnues et « pépites locales » qui méritent d’être découvertes. Jérôme l’affirme : « Je pense que cette année, on a une très bonne affiche à ce niveau-là ». Vendredi 9 mai : La soirée s’ouvrira avec les groupes locaux Who I Am et Fhorce (Hardcore), suivis de Scarlean (Metal Alternatif) et Dropdead Chaos. La tête d’affiche de ce premier soir n’est autre que les incontournables Loudblast, vétérans respectés de la scène métal française. Samedi 10 mai : Place à Wide Shut et Theorem (Metal/Hardcore local) pour chauffer la salle avant Blooming Discord et le groupe Darcy, connu pour son punk-rock énergique et ses textes en français. Le festival se clôturera en beauté avec la puissance de Loco Muerte, groupe français chantant en espagnol, réputé pour ses prestations scéniques intenses. Jérôme souligne l’importance de donner une scène aux groupes locaux : « C’est important de les faire connaître […] on a quand même des groupes vraiment fabuleux ». Infos Pratiques : Devil’s Days #3 Dates : Vendredi 9 et Samedi 10 Mai 2025 Lieu : Salle Bastard, Barsac (33) Programmation : 10 groupes sur 2 jours (Metal, Hardcore, Punk…) Billetterie : 1 Jour : 20€ (en prévente sur Billetweb ou réseaux sociaux) 2 Jours : 35€ (en prévente sur Billetweb ou réseaux sociaux) Tarifs légèrement majorés sur place (23€ / 40€). Services : Camping gratuit, Parking (y compris pour camping-cars), Food trucks, Exposants. Un Festival Accessible et Engagé Malgré les défis financiers que rencontrent les organisateurs d’événements culturels (« C’est pas simple, » et Jérôme), l’association s’efforce de maintenir des tarifs très accessibles. Le soutien des partenaires locaux et surtout du public est essentiel. Les Devil’s Days, c’est plus qu’un simple festival, c’est un moment de partage, de découverte et de soutien à la scène musicale locale et nationale. Rendez-vous donc les 9 et 10 mai 2025 à la Salle Bastard de Barsac pour une déferlante de bon son et de convivialité ! The post Barsac : Les Devil’s Days #3 s’annoncent puissants les 9 et 10 mai 2025 ! first appeared on REM Radio 98.4 FM.

Vindediou REM Radio 98.4 FM Carole REM Après un succès retentissant malgré une météo capricieuse l’an dernier, le salon « Vindediou » revient en force sur les quais de La Réole le samedi 26 avril, de 10h à 23h. Organisé par l’association La Peña Amis Sud Gironde, présidée par Fernand Gaube, cet événement unique met à l’honneur les vignerons de la Communauté de Communes du Réolais en Sud Gironde. Une journée festive dédiée à la découverte, au partage et à la solidarité. Du Succès à la Confirmation Fernand Gaube, invité sur nos ondes, a rappelé l’origine de Vindediou : une fête des vins frais aux Esseintes qui a pris de l’ampleur, nécessitant un lieu plus vaste. « J’ai questionné une dizaine de vignerons pour en avoir deux de plus, et j’ai eu dix réponses positives ! », raconte-t-il. La première édition à La Réole a rassemblé près de 2000 personnes et 28 vignerons, prouvant l’attente pour un tel événement. Cette année, ce sont 32 vignerons de la CDC qui répondront présents, prêts à faire déguster leurs « pépites locales accessibles à tous ». Plus qu’un Salon, une Fête et un Soutien Vindediou se veut avant tout une fête conviviale. L’ambition est de « soutenir tous ces artisans ionnés, garants d’un patrimoine authentique », explique Fernand Gaube, soulignant la période parfois difficile pour la filière. L’événement met spécifiquement en avant les vignerons – ceux qui maîtrisent tout le processus, de la vigne à la commercialisation – distinguant leur travail de celui des viticulteurs. Le programme musical promet d’animer les quais toute la journée et la soirée : Dès 11h30 : La banda Les Wassats (qui fera aussi un tour au marché). Après-midi : Turbo Diesel et le groupe LB7 (style banda). Soirée (dès 19h30) : Les chanteurs locaux Les Tontons Bringueurs. Clôture (dès 21h30) : Le groupe festif Les Karaokiches. Une scène centrale (ou un camion podium en cas de pluie) assurera la visibilité des artistes. Dégustation et Solidarité L’entrée se fait via un  à 5€, incluant un verre sérigraphié, un de verre pratique et deux tickets de dégustation. Ce système ingénieux, avec des tickets numérotés aléatoirement, garantit que chaque vigneron reçoit des visiteurs. Fidèle à son esprit solidaire, l’association reversera une partie des bénéfices. Après Solidarité Paysans l’an dernier, c’est l’association « Cœur de Loup » d’Aillas, qui œuvre pour les enfants malades (mucoviscidose) au CHU de Bordeaux, qui bénéficiera cette année de 2,50€ sur chaque vendu. L’objectif est de remettre un chèque conséquent, potentiellement 7500€ si les 3000 es sont écoulés. Un Partenariat Local Fort Fernand Gaube a tenu à remercier les partenaires essentiels : la Mairie de La Réole, la Régie locale et la Communauté de Communes du Réolais en Sud Gironde. Cette dernière apporte un soutien financier direct aux vignerons participants en prenant en charge une large partie du coût de leur emplacement, permettant ainsi de maintenir un tarif accessible pour eux comme pour le public. Rendez-vous le 26 Avril ! Vindediou est l’occasion parfaite de découvrir la richesse et la diversité des vins produits sur notre territoire, directement auprès de ceux qui les font avec ion. C’est aussi un moment de fête, de musique, de rencontre et de soutien à une cause locale importante. Notez bien la date : samedi 26 avril, de 10h à 23h, sur les quais de La Réole. Venez nombreux ! The post Vindediou first appeared on REM Radio 98.4 FM.

Rimons : Le festival Voca-Lisent explore le pouvoir libérateur des mots du 25 au 27 avril REM Radio 98.4 FM Carole REMLa commune de Rimons s’apprête à vibrer au rythme des mots et des émotions avec la quatrième édition du festival Voca-Lisent, qui se tiendra du vendredi 25 au dimanche 27 avril. Porté par une équipe ionnée, dont Colette Poey et l’acteur Pierre Martot, cet événement gratuit célèbre la lecture à voix haute sous un thème puissant : « Les livres délivrent : Ces prisons dont la littérature permet de sortir ». Une invitation à explorer comment les histoires et les mots peuvent nous aider à nous évader, à comprendre et à nous connecter. S’échapper par la Littérature Comme l’a expliqué Colette Poey lors de son age sur nos ondes, le thème de cette année dée la simple métaphore. Inspiré initialement par une œuvre sur Guernica de l’auteur de BD Bruno Loth (invité le samedi), le festival interroge toutes les formes d’enfermement : « les prisons politiques, idéologiques », mais aussi, comme l’a suggéré l’artiste, « les prisons culturelles, familiales, de l’éducation, de la façon de penser le monde ou de se penser ». Voca-Lisent propose ainsi de découvrir comment la littérature, par sa force intime et sa capacité à partager des expériences profondes, devient une clé pour ouvrir ces portes. La Voix au Cœur du Partage Pierre Martot, comédien et voix familière pour sa deuxième participation au festival, incarne cette démarche. Non seulement il lira des extraits de « L’écriture ou la vie » de Jorge Semprún, mais il animera également des ateliers de lecture à voix haute. « Dans la littérature, les mots ont une valeur plus intime, plus profonde, plus sensible », explique-t-il. Ces ateliers, ouverts à tous, sont une occasion unique de s’initier au plaisir de lire pour les autres, de « se mettre à nu » face au texte, d’accepter une forme « d’ignorance » pour mieux recevoir et partager. Il s’agit moins de technique que d’une invitation à la fraîcheur, à la rencontre avec soi-même et avec l’autre à travers les mots. L’objectif est de « partager avec un public qui vient là », dans un esprit de « don » plutôt que d’attente. Un Programme Riche et Varié Le festival Voca-Lisent offre trois jours d’immersion littéraire et artistique : Vendredi 25 avril (dès 20h) : La soirée d’ouverture proposera une adaptation en Kamishibaï (théâtre d’images japonais) de « Matin Brun » de Franck Pavloff par Robert Jessel, suivie de lectures d’extraits du « Vieux qui lisait des romans d’amour » de Luis Sepúlveda par le groupe Lectoure à voix haute, et d’une sélection de textes sur le thème « Le Livre, cet ami qui nous veut du bien » par Le Lire et le Dire (Rouen). Samedi 26 avril : 16h : Rencontre et dédicaces avec l’auteur de bande dessinée Bruno Loth, en partenariat avec la librairie Libellule de Marmande. 18h : Un « Concert Lectures » unique mêlant les voix des lectrices de Voca-Lisent à la danse et la musique de la Compagnie de Flamenco Arena Negra. 20h : Possibilité de prolonger la soirée autour d’un repas thaïlandais convivial (sur réservation auprès de Lan Thaï Food), favorisant les échanges entre public et artistes. Dimanche 27 avril : 10h : Une balade lecture facile (3 km) dans les environs de Rimons, ponctuée de pauses littéraires, organisée avec les Randonneurs du Haut Entre-deux-Mers (départ du parking de l’église). 12h : Pique-nique partagé (chacun apporte le sien). 14h-16h : Ateliers découverte gratuits (écriture et lecture à voix haute, sur inscription souhaitée). 16h30 : Scène ouverte pour ceux qui souhaitent partager un texte (inscription nécessaire au 06 72 36 58 14). 17h30 : Spectacle de marionnettes « La place de l’Étranger » par la Compagnie Éléonore Aboutaoufik. 18h30 (environ) : Lecture de « L’écriture ou la vie » de Jorge Semprún par Pierre Martot. La journée se conclura par un verre de l’amitié. Un Festival Ouvert et Convivial Voca-Lisent se veut avant tout un lieu de rencontre et de partage, accessible à tous grâce à la gratuité de l’ensemble des événements. Soutenu par la Mairie de Rimons et la Communauté de Communes, le festival tisse des liens forts avec les acteurs locaux. C’est une invitation à la curiosité, à l’émotion et à la redécouverte du pouvoir infini des mots. Comme le souhaite Pierre Martot, que « les gens qui viennent soient heureux d’être venus », touchés par « l’amour de la littérature ou simplement de l’amour du fait d’être ensemble ». Ne manquez pas ce rendez-vous unique à Rimons, pour un week-end où les livres nous délivrent. The post Rimons : Le festival Voca-Lisent explore le pouvoir libérateur des mots du 25 au 27 avril first appeared on REM Radio 98.4 FM.

Charlotte Cassitartas : Une Jeune Viticultrice ionnée par la Tradition et l’Innovation REM Radio 98.4 FM Carole REMDans le cadre de notre série de portraits consacrée aux viticultrices et vigneronnes, nous avons eu le plaisir de rencontrer Charlotte Cassitartas, une jeune femme de 18 ans qui a choisi de se lancer dans la viticulture. L’interview s’est déroulée au Château Ochiak, un domaine familial riche de six générations de savoir-faire viticole. Charlotte nous a accueillis dans la salle de dégustation, un espace chaleureux et convivial où elle reçoit les visiteurs comme des amis, pour partager sa ion et les secrets de ses vins. Une Vocation Née de la Tradition Familiale Depuis son plus jeune âge, Charlotte a été immergée dans l’univers de la vigne et du vin. Ses parents, grands-parents et arrière-grands-parents étaient tous vignerons, et elle a naturellement suivi leurs traces. « J’ai toujours été baignée dans ce milieu », confie-t-elle. « Quand j’ai dû faire un choix pour mon avenir, le métier de vigneronne s’est imposé à moi. » Bien que ses parents lui aient laissé la liberté de choisir sa voie, Charlotte a ressenti un appel irrésistible pour ce métier ancré dans ses valeurs et son éducation. Un Parcours Académique en Viticulture Après une seconde générale, Charlotte a opté pour un Bac STAV (Sciences et Technologies de l’Agronomie et du Vivant) au lycée Libourne-Montaigne. Ce choix lui a permis de se rapprocher de la viticulture et de l’agriculture, avec des cours axés sur l’agronomie et les équipements agricoles. Aujourd’hui, elle poursuit ses études en BTS en alternance, partageant son temps entre les cours et le domaine familial. Cette formation lui offre une vision équilibrée entre théorie et pratique, lui permettant de découvrir de nouvelles techniques et de les appliquer directement sur le terrain. La Conversion en Agriculture Biologique et Biodynamique Le Château Ochiak a entamé sa conversion en agriculture biologique vers 2010, sous l’impulsion des parents de Charlotte. Cette décision était motivée par une philosophie de vie respectueuse de la nature et par la volonté de préserver la santé des travailleurs, après que les grands-pères de Charlotte aient développé des maladies professionnelles liées à l’utilisation de produits chimiques. Plus récemment, le domaine s’est tourné vers la biodynamie, une méthode qui vise à minimiser les traitements et à travailler en harmonie avec les cycles naturels. Charlotte est convaincue des bienfaits de cette approche, tant pour l’environnement que pour la qualité des vins. Une Polyvalence et une Curiosité Inépuisables Ce qui ionne Charlotte dans son métier, c’est la polyvalence des tâches et la diversité des activités. De la taille de la vigne à la vinification, en ant par la création d’étiquettes et la participation à des salons, chaque jour est différent. Elle apprécie particulièrement les assemblages et le commerce, des aspects qui lui permettent de valoriser les vins du domaine et de les faire découvrir à un large public. Sa curiosité et son ouverture d’esprit la poussent à constamment se remettre en question et à chercher des moyens d’améliorer les pratiques viticoles. Un Avenir Prometteur Charlotte envisage de poursuivre ses études pour devenir ingénieure agronome ou se spécialiser dans le commerce du vin. Elle souhaite apporter sa pierre à l’édifice familial, tout en travaillant main dans la main avec ses parents. « Mon but, ce serait de mettre en œuvre petit à petit les idées que j’ai pour diversifier l’exploitation et créer de nouveaux vins », explique-t-elle. Son ambition est de perpétuer la tradition familiale tout en innovant, pour que le Château Ochiak continue de prospérer et de se démarquer. Conclusion L’histoire de Charlotte Cassitartas est celle d’une jeune femme déterminée, ionnée par son métier et profondément attachée à ses racines. Son parcours témoigne de la richesse de la transmission intergénérationnelle et de l’importance de cultiver la curiosité et l’ouverture d’esprit. En choisissant la viticulture, Charlotte perpétue un héritage familial tout en ouvrant la voie à de nouvelles perspectives pour le Château Ochiak. The post Charlotte Cassitartas : Une Jeune Viticultrice ionnée par la Tradition et l’Innovation first appeared on REM Radio 98.4 FM.